4 Mai 2009

« Entrevivre » le décor

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Couverture "Entrevivre" mai 2009

C’est ainsi que j’ai voulu titrer ce billet afin de marquer le fait que ce journal qui oeuvre à valoriser des initiatives citoyennes à voulu donner de la visibilité à « L’envers du décor« .

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Entrevivre » est un mensuel édité à Rouen. Ce mois-ci, il a fait sa couverture sur mon roman et à l’intérieur on peut lire de nombreux articles, notamment celui qui a été fait par Jean-Pierre Bambier (ancien éditeur et actuel Responsable de la Librairie « La Renaissance » à Rouen) et celui écrit par moi pour montrer l’ampleur de la situation que je mets en exergue dans ce roman.

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J’en profite pour dire merci à toute l’équipe de ce journal pour le sursaut qu’elle contribue à donner à ce livre avec la sortie de ce numéro.

C’est aussi une occasion pour inciter ceux qui ne sont pas encore décidés à se plonger dans la lecture de ce roman. « L’envers du décor » est une ode, un regard bienveillant à l’égard de nos traditions africaines et du droit moderne. Nos coutumes ancestrales avaient une manière de protéger les veuves et les orphelins pour préserver le bien être de l’humain. Le droit également a conçu des lois pour rendre aux ayant droits ce qui leur revient en cas de coup dur.

Ce que tente de mettre en cause ce roman et cette fiction c’est le fait que les personnes qui déshéritent les veuves et orphelins dans notre environnement, sont en total contradiction aussi bien avec nos coutumes qu’avec les lois modernes qui régissent nos nouvelles sociétés. 

Pourtant, ces personnes que nous connaissons, membres de notre famille ou amis, passent leur temps à vouloir faire croire qu’elles agissent au nom de nos valeurs ancestrales. Ce qui est totalement faux, puisqu’elles n’agissent que pour leur propre égo. Ce sont elles qui contribuent à ternir l’image de marque que notre Continent a toujours gardé aux yeux des autres lorsqu’il s’agit de parler des valeurs familiales. 

« L’envers du décor » est une (petite) contribution au débat sur cette question et il veut nous inciter tous à chercher la vérité sur nos valeurs et à refuser ce diktat (imposé par une minorité) qui tend à déshumaniser notre être le plus profond. Faisons attention à ceux qui profitent de notre ignorance pour nous faire avaler n’importe quoi. Je ne veux pas dire que toutes nos coutumes ancestrales sont parfaites. Cependant, sur ce coup là, nos ancêtres étaient très humains. Gardons donc ce qui est bien !!!

Bonne lecture à tous !
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16 avril 2009

Kitoko ya buffet (la beauté du buffet)

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C’est une autre manière dans mon environnement de désigner ce qui à l’endroit est tout beau, mais à l’envers cache quelque chose de honteux. Cela faisait allusion à ce meuble que nous avions dans nos maisons. Il était énorme, bien vernis et trônait au milieu du salon, c’était le bijoux de la maison. Lorsqu’on le déplaçait pour nettoyer derrière ou lui changer de place, on se rendait compte que la partie qui touchait le mur n’était pas aussi élaboré que la partie visible de devant. Derrière, il y avait juste une planche en contre-plaqué.


C’est comme cela que l’on considérait aussi ces belles femmes toutes pimpantes qui circulaient dans les rues, impeccables en apparence, mais dont l’intérieur familial était crasseux. Ou encore ces personnes toutes parfaites aux yeux de tous mais qui cachaient un mauvais caractère à l’intérieur d’elles.


Je commence ce partage avec vous en partant d’une évocation plutôt marrante, mais ce que j’ai appris ce soir n’est pas du tout marrant.


J’ai une amie d’enfance qui vient de m’apprendre ce soir que la maison que leur père avait construite il y a des années ; c’est-à-dire leur maison familiale, vient d’être vendue. Cela m’a fait mal et je pense que elle, sa mère, ses frères et soeurs sont encore plus tristes que moi.


Le père est mort il y a quelques temps et leur mère était restée dans la maison. Cependant, peu de temps après les cérémonies du deuil, la famille du père a décidé qu’elle devait quitter cette maison. Elle en a eu marre de se disputer avec sa belle famille et elle est partie ; ses enfants ont trouvé une solution pour la reloger.


La belle famille vient donc de vendre cette maison et ce qui est curieux c’est le fait qu’elle a été vendue avec comme pièce justificative, une simple photocopie du titre de propriété. Ce qui me sidère c’est de constater qu’il y a des personnes qui procèdent à des achats de terrains conscients des conflits qu’il peut y avoir dans les familles à cause des biens immobiliers. Ils ont de l’argent et peut être aussi des protections qui leur permettent de passer outre le fait que cela va faire du mal à des enfants, à une veuve. Ils savent que rien ne leur arrivera même si prochainement, la veuve et ses enfants décident de porter plainte en brandissant le titre de propriété qui est encore en leur possession.


Voilà à quoi ressemble cette belle société que certains vantent et d’autres envient en la présentant comme soudée, protégeant la famille, solidaire en toute situation… C’est cela le kitoko ya buffet. C’est une grande conspiration et une complicité qui tend à devenir nationale, vu que chacun y trouve son compte, à part bien sûr les victimes. Une situation anormale qui commence à prendre des allures de normalité à la grande indifférence de tous.

C’est une vraie honte parce nous foulons au pied ce que nos ancêtres ont mis du temps à construire, cette unité familiale que nul n’avait le droit de casser.

9 novembre 2008

« L’envers du décor » en librairie

Posted in Mon roman tagged , , , , , , à 23:59 par nmheclosions

 

Bonne lecture

Mon premier roman est dans les librairies depuis des semaines et je vous invite à vous le procurer. Il est vendu à 12 euros en version papier et la version téléchargeable sur Internet, elle est à 4.90 euros. Il vous suffira de vous adresser à votre libraire en lui donnant les références ci-dessous pour qu’il le trouve dans la librairie ou le commande.

Titre : L’envers du décor
Auteur : Huguette Nganga Massanga
Edition : Edilivre www.edilivre.com

Fiche détaillée du livre :  www.edilivre.com/doc/4734
ISBN : 9782356079503

Lors de mon séjour au Congo, j’ai eu la joie d’en parler et d’en discuter à travers des émissions radio, des journaux (Ponton FM, DVS+, La semaine Africaine, le journal de l’Agence Congolaise d’Information ACI, Avant Garde…) et des rencontre avec de jeunes lycéens.

J’attends de vous tous du soutien à travers vos impressions après la lecture, puisqu’au delà du diverstissement il serait bon que nous participions tous au débat que pose ce roman qui traite du problème crucial de l’héritage après la mort du père et de l’époux au Congo et en Afrique en général.

Je vous souhaite à tous une bonne lecture.